close

Jean Madiran

Date of death: Thursday, 31 July 2014

Number of Readers: 214

Known asJean Arfel

Specialtyjournaliste et essayiste français

Date of birth14 June 1920

Date of death31 July 2014

Jean Madiran, de son vrai nom Jean Arfel, né le 14 juin 1920 à Libourne (Gironde) et mort le 31 juillet 2013 à Suresnes, est un journaliste et essayiste français. Proche du traditionalisme catholique, il milite d'abord dans la mouvance de l'Action française et soutient par la suite le Front national.
Il a également fait usage du nom de plume Jean-Louis Lagor, en début de carrière, ainsi que celui de Jean-Baptiste Castetis (Lagor, Madiran et Castetis sont des communes des Pyrénées-Atlantiques).
Durant l'Occupation, Jean Madiran, est secrétaire de Charles Maurras, assertion contre laquelle Jeanne Smits, directrice du quotidien Présent, s'élève avec force. Il collaborait alors à L'Action française et à la Revue universelle (fondée par Jacques Bainville et Henri Massis). Ses écrits expriment alors antisémitisme et antimaçonnisme.
Après 1945, il se réfugie dans un monastère situé sur la colline de Madiran, d'où son pseudonyme. Il devient ensuite journaliste et essayiste, réputé dans les milieux traditionalistes catholiques et nationalistes. Il publie son premier livre, La Philosophie politique de saint Thomas (Les Éditions Nouvelles, 1948), sous le pseudonyme de Jean-Louis Lagor et lance une publication d'inspiration maurassienne, l'Indépendance française, rachetée en 1950 par Aspects de la France.
Il collabore à l'hebdomadaire Rivarol de 1951 à 1958 et, en 1956, crée la revue mensuelle de réflexion catholique traditionaliste Itinéraires, qu'il dirige jusqu'en 1996. En décembre 1989, à la suite du sacre de quatre évêques à Écône par Monseigneur Lefebvre, il ralentit le rythme de parution de la revue pour lui faire adopter une périodicité trimestrielle qu'elle conserve.
Il a été directeur de publication du quotidien catholique et français Présent, dont il fut un des fondateurs en 1982. Il y occupe durant des années les fonctions de directeur de la rédaction mais ne porte plus désormais que le titre de directeur émérite, bien que toujours présent au sein de la rédaction.
Compagnon de route du Front national, Jean Madiran n'a pas pris parti lors du conflit entre Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret, ce qui a entraîné un appel au boycott du journal de la part de Le Pen. Jean Madiran se réclame de la « droite nationale » traditionnelle et se définit comme un « intellectuel catholique ». Toutefois, dans un article paru dans le journal Itinéraires, il écrivait : « Mais si l’on nous demande de “nous situer”, c’est-à-dire de déclarer nous-mêmes ce que nous sommes et où nous sommes, alors il faut entendre la réponse qui est la nôtre. C’est une réponse qui modifie la formule de François Brigneau, ou plutôt qui l’accomplit et l’épanouit dans sa complète vérité : “Nous sommes à droite de l’extrême droite.” Ce n’est point mépris non différencié pour tous ceux et tout cela que le jargon officiel présente comme “l’extrême droite”. Mais d’abord c’est, ici encore, refus de l’arbitraire de gauche qui inspire et impose un faux classement. Il n’y a en réalité aucun extrémisme, de droite ou d’ailleurs, à vouloir fonder la vie sociale sur “travail-famille-patrie”, “Dieu premier servi”. »
En 1991, lors du procès du milicien Paul Touvier, il prend sa défense dans le quotidien Présent : « Paul Touvier n'a tué ni torturé personne, il n'a fait tuer ni torturer personne. Mais il a été milicien. Il “faut” donc qu'il soit coupable ».
Le 6 février 1995, à Paris, Madiran organise avec d'autres personnalités dont François Brigneau, une réunion présidée par Maurice Bardèche pour célébrer l'anniversaire du 6 février 1934 et la mort de Robert Brasillach. Il déclare : « Jeunes gens et jeunes filles qui êtes ici ce soir, nous remettons entre vos mains la mémoire de la Révolution nationale, nous vous remettons la mémoire de la France qui attend, qui espère et qui veut sa libération. »
Dans le cadre de la bataille pour la succession de Jean-Marie Le Pen, il n'a jamais pris position estimant que : « Le plus vraisemblable est que Jean-Marie Le Pen installera Marine pour lui succéder. C’est aussi le plus raisonnable. »
Après la mort de Jean Madiran, le 31 juillet 2013, ses obsèques sont célébrées le 5 août 2013 en l'église Notre-Dame des Armées, à Versailles, l'homélie étant prononcée par Dom Louis-Marie, père abbé de l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux.
Œuvres:

Jean-Louis Lagor, Le Temps de l'imposture et du refus : 1944-1947, Paris, L'Indépendance française,‎ 1947, 173 p. (notice BnF no FRBNF39041559)
Jean-Louis Lagor, De Gaulle au pouvoir... Pour quoi faire ?, Paris, L'Indépendance française,‎ 1948, 92 p. (notice BnF no FRBNF35823238)
Jean-Louis Lagor, La philosophie politique de saint Thomas d'Aquin ; précédé d'une Lettre de Charles Maurras, Paris, Les Éditiosn Nouvelles,‎ 1948, 191 p. (notice BnF no FRBNF32338845)

 

Source: Wikipedia.org

Messages of Condolences

No messages, be the first to leave a message.

Send a Message of Condolences to Jean Madiran

You must