Individual Memorial
Gebran Ghassan Tueni
Date of death: Monday, 12 December 2005
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Biography & Footprints
Gebran Tueni was born in Beirut on 15 September 1957. His father was a veteran jounalist and politician, Ghassan Tueni. His mother was the famous Francophone, Lebanease Druze poet, Nadia Hamadeh.
Since his early childhood, Gebran Tueni loved his country. At a young age, he started to struggle against the Palestinian, Israeli and Syrian occupiers and all foreign presence in his homeland. He organized and participated in student demonstrations demanding sovereignty, freedom and independence. He devoted his pen and newspaper to achieve this dream. His voice still reverberates in the Martyrs' Square where he declared his famous oath that was repeated by more than one million Lebanese people on that historic day, March 14, 2005. His courage and belief in human rights established him as a distinguished and rebel MP; he was the first one to raise the issue of detainees in Syrian jails and to advocate for their cause. His courage and faith in God and Lebanon were the weapons with which he faced his enemy. However the criminals were lurking all around, and on the morning of December 12, 2005, they silenced "the resonating voice" with a car bomb in Mkalles... Gebran died a martyr on the homeland's altar as he has always dreamt.
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Rabee Rahman الله يرحمو ارزة شامخة من جبال لبنان
28 December 2014
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Naji Tueni 10 ans déjà! Tu restera profondément ancré dans nos coeurs et nos souvenirs. Que ton âme repose en paix dans le Royaume des Cieux aux côtés de NS Jésus-Christ
12 December 2015
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Nour Tueni C’est comme si c’était hier…Pourtant ça fait déjà 10 ans. Je me rappelle très bien de ce jour morbide mais je ne veux pas parler de ça. Laisse moi te raconter honnêtement ce qui ç’est passé depuis ton départ. Le 12 Décembre 2005, on a bien enterré un des pôles et des piliers d’un Liban jeune, un Liban fier et un Liban libre. En ta présence, les jeunes avaient un espoir, ils voyaient leur pays briller de mille feux, un pays qui aller faire des merveilles et qui résonnait positivement dans tous les médias du monde : Le Liban qui jadis a osé dire non a toute occupation politique extérieure, a toute occupation politique totalitaire, et aussi à toute personne qui supportait ces occupations. Oui, c’était formidable. J’avais 14 ans, je ressentais une flamme de patriotisme en moi. Une flamme qui vivait en tout jeune, bon citoyen, bon vivant, bon libanais. 10 ans plus tard Gebran, et ces jeunes sont un peu partout. Dix ans plus tard, on a perdu l’espoir. On en gardait une étincelle jusqu'à l’assassinat de Pierre Gemayel. Tout ce que tu espérais pour les jeunes et pour ce pays est désormais enterré près de ta tombe. Ne te fie pas aux hypocrites et aux porteurs de masques qui osent te dire que ta mort était pour la longévité du Liban. De quelle longévité parlent-ils Gebran ? Nous sommes désormais un pays en âme et pas en corps. Un pays auquel on pense, à distance. Un pays qui nous appartient plus. Un pays qui est un salon ouvert au public et quand on se retrouve sans espace, étouffé, on ne chasse pas nos étrangers, on se retrouve nous même à la porte. Peut-être parce que nous sommes un peuple généreux qui aime recevoir ou que nous sommes dupes de croire que « aider les autre sans compter c’est toujours bien ». On se retrouve aujourd’hui face a un peuple qui critique et qui supporte des causes extérieures. Peut-être c’est plus facile d’oublier nos peines en nous préoccupant par d’autres. Peut-être c’est devenu un rituel de voir nos propres politiciens faire des gaffes que nous sommes indifférents. Peut-être nous avons tout simplement besoin d’un bon « leader » charismatique pour diriger nos pensées et les filtrer pour atteindre un but précis qu’on ne voit jamais clairement. Qu’est-ce qu’ils veulent ces jeunes qui se promènent dans les rues à hurler et chanter ? Est-ce que c’est un but, une cause, une révolution, ou une simple crise de jeunesse qui s’éteindra avec le temps ? Oui je t’en veux, pour tant de choses. Ta mort nous a détruit. Tu as tant travaillé pour nous unir, pour nous détruire. Tu avais construit un empire et tu nous as invité à en faire partie, à rêver, à voir plus loin et à être patriotique. Je me retrouve aujourd’hui dégoutée, je m’éloigne de plus en plus. Je vois mon pays d’un autre point de vue. Je n’en suis pas fière de ma façon de faire, mais est-ce que j’ai le choix ? On n’aura pas un autre Gebran de si tôt. Le ciel et les étoiles sont chanceux d’avoir tant de charisme, d’intelligence, de talent, de dons là-haut qui ne cessent de briller. Passe un bon Noel avec Ghassan, Nadia, ta sœur Nayla et ton frère Makram.
15 December 2015
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Naji Tueni Quelles que soient les circonstances et les moments de désespoir dans notre quête pour ce Liban dont tu as rêvé, et pour lequel tu as sacrifié ta vie, tous tes amis fidèles poursuivront ton rêve jusqu’à sa réalisation quitte à suivre le même chemin du martyr que tu nous a tracé.
12 December 2014
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Naji Tueni 10 ans déjà! Tu restera profondément ancré dans nos coeurs et nos souvenirs. Que ton âme repose en paix dans le Royaume des Cieux aux côtés de NS Jésus-Christ
12 December 2015
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Nour Tueni C’est comme si c’était hier…Pourtant ça fait déjà 10 ans. Je me rappelle très bien de ce jour morbide mais je ne veux pas parler de ça. Laisse moi te raconter honnêtement ce qui ç’est passé depuis ton départ. Le 12 Décembre 2005, on a bien enterré un des pôles et des piliers d’un Liban jeune, un Liban fier et un Liban libre. En ta présence, les jeunes avaient un espoir, ils voyaient leur pays briller de mille feux, un pays qui aller faire des merveilles et qui résonnait positivement dans tous les médias du monde : Le Liban qui jadis a osé dire non a toute occupation politique extérieure, a toute occupation politique totalitaire, et aussi à toute personne qui supportait ces occupations. Oui, c’était formidable. J’avais 14 ans, je ressentais une flamme de patriotisme en moi. Une flamme qui vivait en tout jeune, bon citoyen, bon vivant, bon libanais. 10 ans plus tard Gebran, et ces jeunes sont un peu partout. Dix ans plus tard, on a perdu l’espoir. On en gardait une étincelle jusqu'à l’assassinat de Pierre Gemayel. Tout ce que tu espérais pour les jeunes et pour ce pays est désormais enterré près de ta tombe. Ne te fie pas aux hypocrites et aux porteurs de masques qui osent te dire que ta mort était pour la longévité du Liban. De quelle longévité parlent-ils Gebran ? Nous sommes désormais un pays en âme et pas en corps. Un pays auquel on pense, à distance. Un pays qui nous appartient plus. Un pays qui est un salon ouvert au public et quand on se retrouve sans espace, étouffé, on ne chasse pas nos étrangers, on se retrouve nous même à la porte. Peut-être parce que nous sommes un peuple généreux qui aime recevoir ou que nous sommes dupes de croire que « aider les autre sans compter c’est toujours bien ». On se retrouve aujourd’hui face a un peuple qui critique et qui supporte des causes extérieures. Peut-être c’est plus facile d’oublier nos peines en nous préoccupant par d’autres. Peut-être c’est devenu un rituel de voir nos propres politiciens faire des gaffes que nous sommes indifférents. Peut-être nous avons tout simplement besoin d’un bon « leader » charismatique pour diriger nos pensées et les filtrer pour atteindre un but précis qu’on ne voit jamais clairement. Qu’est-ce qu’ils veulent ces jeunes qui se promènent dans les rues à hurler et chanter ? Est-ce que c’est un but, une cause, une révolution, ou une simple crise de jeunesse qui s’éteindra avec le temps ? Oui je t’en veux, pour tant de choses. Ta mort nous a détruit. Tu as tant travaillé pour nous unir, pour nous détruire. Tu avais construit un empire et tu nous as invité à en faire partie, à rêver, à voir plus loin et à être patriotique. Je me retrouve aujourd’hui dégoutée, je m’éloigne de plus en plus. Je vois mon pays d’un autre point de vue. Je n’en suis pas fière de ma façon de faire, mais est-ce que j’ai le choix ? On n’aura pas un autre Gebran de si tôt. Le ciel et les étoiles sont chanceux d’avoir tant de charisme, d’intelligence, de talent, de dons là-haut qui ne cessent de briller. Passe un bon Noel avec Ghassan, Nadia, ta sœur Nayla et ton frère Makram.
15 December 2015
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Naji Tueni Quelles que soient les circonstances et les moments de désespoir dans notre quête pour ce Liban dont tu as rêvé, et pour lequel tu as sacrifié ta vie, tous tes amis fidèles poursuivront ton rêve jusqu’à sa réalisation quitte à suivre le même chemin du martyr que tu nous a tracé.
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28 December 2014
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12 December 2015
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Le 12 Décembre 2005, on a bien enterré un des pôles et des piliers d’un Liban jeune, un Liban fier et un Liban libre.
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Oui, c’était formidable. J’avais 14 ans, je ressentais une flamme de patriotisme en moi. Une flamme qui vivait en tout jeune, bon citoyen, bon vivant, bon libanais.
10 ans plus tard Gebran, et ces jeunes sont un peu partout.
Dix ans plus tard, on a perdu l’espoir. On en gardait une étincelle jusqu'à l’assassinat de Pierre Gemayel.
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De quelle longévité parlent-ils Gebran ? Nous sommes désormais un pays en âme et pas en corps. Un pays auquel on pense, à distance. Un pays qui nous appartient plus. Un pays qui est un salon ouvert au public et quand on se retrouve sans espace, étouffé, on ne chasse pas nos étrangers, on se retrouve nous même à la porte.
Peut-être parce que nous sommes un peuple généreux qui aime recevoir ou que nous sommes dupes de croire que « aider les autre sans compter c’est toujours bien ».
On se retrouve aujourd’hui face a un peuple qui critique et qui supporte des causes extérieures. Peut-être c’est plus facile d’oublier nos peines en nous préoccupant par d’autres. Peut-être c’est devenu un rituel de voir nos propres politiciens faire des gaffes que nous sommes indifférents. Peut-être nous avons tout simplement besoin d’un bon « leader » charismatique pour diriger nos pensées et les filtrer pour atteindre un but précis qu’on ne voit jamais clairement.
Qu’est-ce qu’ils veulent ces jeunes qui se promènent dans les rues à hurler et chanter ? Est-ce que c’est un but, une cause, une révolution, ou une simple crise de jeunesse qui s’éteindra avec le temps ?
Oui je t’en veux, pour tant de choses. Ta mort nous a détruit. Tu as tant travaillé pour nous unir, pour nous détruire. Tu avais construit un empire et tu nous as invité à en faire partie, à rêver, à voir plus loin et à être patriotique. Je me retrouve aujourd’hui dégoutée, je m’éloigne de plus en plus. Je vois mon pays d’un autre point de vue. Je n’en suis pas fière de ma façon de faire, mais est-ce que j’ai le choix ?
On n’aura pas un autre Gebran de si tôt. Le ciel et les étoiles sont chanceux d’avoir tant de charisme, d’intelligence, de talent, de dons là-haut qui ne cessent de briller.
Passe un bon Noel avec Ghassan, Nadia, ta sœur Nayla et ton frère Makram.15 December 2015
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Naji Tueni Quelles que soient les circonstances et les moments de désespoir dans notre quête pour ce Liban dont tu as rêvé, et pour lequel tu as sacrifié ta vie, tous tes amis fidèles poursuivront ton rêve jusqu’à sa réalisation quitte à suivre le même chemin du martyr que tu nous a tracé.
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22 December 2024
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