close

Émile Salomon Wilhelm Herzog

Date of death: Monday, 9 October 1967

Number of Readers: 310

Known asAndré Maurois

SpecialtyRomancier, biographe, conteur et essayiste frança

Date of birth26 July 1885

Date of death 9 October 1967

André Maurois, de son nom d'origine Émile Salomon Wilhelm Herzog, né le 26 juillet 1885 à Elbeuf et mort le 9 octobre 1967 à Neuilly-sur-Seine, est un romancier, biographe, conteur et essayiste français.
Issu d'une famille de drapiers juifs alsaciens, ainsi que de la famille Javal, il est le fils d'Ernest Herzog et Alice Lévy ; et le petit-fils de Salomon Herzog (1818-1876) et Émilie Fraenckel (1828-1891), originaires de Ringendorf. Maurois a pour professeur au lycée de Rouen le philosophe Alain, à qui il sera redevable de son orientation esthétique. Il préfère en effet une carrière littéraire à la direction de l’usine familiale et s’illustre d’abord par des romans qui lui gagnent un public féminin : Climats, Les Roses de septembre. Il obtient un Prix d'Honneur au Concours général et passe sa licence de lettres. Ayant fait son service militaire, il va pendant une dizaine d’années s'occuper de l'entreprise paternelle.
C'est à Genève en 1909, qu’il rencontre celle qui allait devenir sa première épouse, Jane-Wanda de Szymkiewicz (Jeanine) (1892-1923), fille d’un comte polonais de 17 ans à la chevelure blonde passionnée qui lui donnera trois enfants dont deux garçons et une fille, Michelle1. Cette dernière sera elle-même écrivain et publiera, entre autres, une émouvante trilogie basée sur une multitude de courriers familiaux (« L’encre dans le sang » - « Les cendres brûlantes » et « Déchirez cette lettre ») qui retrace l'histoire du couple Caillavet et de leur fille Simone (1894-1968).
Interprète militaire et officier de liaison auprès du BEF (Corps Expéditionnaire Britannique) en France et en Flandres pendant la Première Guerre mondiale, Maurois écrit en 1918 Les Silences du colonel Bramble qui connaîtra un vif succès, tant en France que dans les pays anglo-saxons. Il y traduisit sous le titre Tu seras un homme, mon fils le célèbre poème If de Rudyard Kipling. Cet ouvrage sera suivi des Discours du docteur O'Grady. Les événements de cette guerre lui fournissent son pseudonyme « Maurois », nom d'un village du nord de la France.
Après la guerre, il a fait partie de la rédaction du journal des Croix-de-feu, Le Flambeau.
À Paris, en 1924, il fait la connaissance de Simone de Caillavet, qui deviendra sa seconde épouse. Cette jeune femme est la petite fille de Léontine Lippmann, épouse de Arman de Caillavet, égérie et maîtresse d'Anatole France et la fille de Gaston Arman de Caillavet, auteur de pièces à succès et de Jeanne Pouquet. Elle lui sera entièrement dévouée, étant à la fois son infirmière, sa mère, sa sœur, sa maîtresse, sa secrétaire, classant son œuvre. Grande brune snob, elle est anorexique. Elle ira même jusqu'à inviter à Paris l'ancienne maîtresse d'André pour lui prouver que celle-ci n'a plus aucun charme pour lui et fera rendre à cette dernière qui les vendra les 54 lettres et les 11 poèmes enflammés de son mari. Elle écrira également deux ouvrages, dont Fleurs latines que préfacera son époux.
Mais c'est dans ses biographies que l'écrivain excelle : il les consacre, avec une fraternité inspirée, à des écrivains comme Shelley, Byron, Victor Hugo, George Sand ou Balzac, mais aussi à des personnages politiques comme Disraeli et le général Lyautey, ou scientifiques comme Alexander Fleming.
Revendiquant une « plume d'instituteur », il est également très apprécié dans le monde anglo-saxon pour ses Histoires d'Angleterre et des États-Unis. Il a en outre écrit une Histoire de France fort complète, mais non dépourvue de prise de position, et par laquelle il cherche à sensibiliser son lecteur au destin unique de la France.
Il écrit également pour la jeunesse, avec Le Pays des trente-six mille volontés ou Patapoufs et Filifers, fable prophétique évoquant l'absurdité de la constitution des groupes humains autour de simples critères physiques (ici, la minceur et l'obésité). Le jeune illustrateur de ce dernier album, Jean Bruller, deviendra plus tard l'écrivain Vercors.
Il est également l'auteur de plusieurs ouvrages de science-fiction comme Le Chapitre suivant et Le Peseur d'âmes.
Il fut membre du Comité de direction de l'Association du Foyer de l’Abbaye de Royaumont.
Grâce aux relations de son épouse, le Maréchal Pétain soutiendra sa candidature à l'Académie française ; il y est élu le 23 juin 1938, au fauteuil 26 qu'occupait René Doumic. Voici ce qu'il en dit dans ses Mémoires: «Une réception à l’Académie est une des belles cérémonies françaises. Tout concourt à sa grandeur: L’ancienneté de l’édifice, l’étrangeté de sa forme, l’exiguïté de la salle, la qualité du public, l’appareil militaire, le vocabulaire traditionnel et parfois la qualité de l’éloquence.». Respecté de ses pairs, il restera titulaire du fauteuil 26 près de trente ans.
Exilé aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale, il admire Churchill et se méfie de Pétain. D'après Pierre Assouline, dans son ouvrage Gaston Gallimard, Maurois serait demeuré pendant la guerre actionnaire des éditions Bernard Grasset.
C'est en 1947 au cours d'un voyage de conférences en Amérique du Sud, sans son épouse, qu'il a une courte liaison avec une Péruvienne de 30 ans, qui lui sert de traductrice et qui est aussi son admiratrice, María de los Dolores Checa García y Rivera (il la surnomme Marita). La belle lui rappelle sa première épouse défunte. La liaison durera 20 jours et sera agrémentée de 54 lettres et 11 poèmes que « Marita » devra restituer en 1949.
Par un décret du Président de la République du 27 juin 1947, il est autorisé à changer de patronyme de 'Herzog' en 'André-Maurois'. Son nom de plume devient ainsi son nom officiel.
Il s'éteint à Neuilly-sur-Seine le 9 octobre 1967 à l'âge de 82 ans.

Source: Wikipedia.org

Messages of Condolences

No messages, be the first to leave a message.

Send a Message of Condolences to Émile Salomon Wilhelm Herzog

You must